Le combat continue entre FIFA et Pro Evolution Soccer


Comme chaque année, le petit monde des jeux vidéos s’ébroue devant le duel dantesque qui oppose les deux simulations du jeu le plus populaire du monde, du seul sport véritablement planétaire, le football. Chaque année, donc, l’américo-canadien Electronic Arts Sports et le nippon Konami s’affrontent

Si, du temps des consoles de l’avant-dernière génération (et de son équivalent PC) PES (ex ISS Pro) a tenu le haut du pavé, il n’en est manifestement plus de même de nos jours. Le passage au console next-gen a été beaucoup mieux négocié par EA Sports que par Konami, et il a fallu trois ans pour que l’équipe du pourtant mythique Seabass parvienne à se hisser à peu près au niveau de son concurrent direct.

Aujourd’hui, alors que sort la démo de la version 2011 de ces deux jeux, il est difficile dans la communauté des joueurs de garder son sang froid lorsqu’on aborde le point qui fait mal, la comparaison entre les deux opus.

La majorité des fans est indiscutablement du côté de FIFA, à tel point qu’on se demanderait presque si les pro-PES ne le sont pas par fidélité à un label qui n’est plus que l’ombre de lui-même. Il est vrai que FIFA est le plus réaliste, le plus riche, le plus complet, des deux jeux.

Mais cela ne fait pas tout. Il y a une chose qui manque et qui manquera encore à FIFA, et j’ai beau posséder plusieurs opus de la série, j’ai beau m’essayer à la démo de FIFA 11, rien n’y fait, il manque le plaisir de jeu, celui que j’éprouve en jouant à PES 2010 et à la démo de PES 2011. On loue le graphisme de FIFA ? les joueurs sont si mal modélisés qu’on les reconnaît à peine. Leur T-shirt ressemble à un sac poubelle collé sur la peau. L’herbe est aussi verte que le plastique de sex toys chinois.

Au moins, si PES ne pète pas plus haut que son cul, s’il ne cherche pas à vendre, outre l’édition annuelle, des éditions spéciales (notamment pour la coupe du monde), il se concentre sur l’essentiel, qui est bien le jeu sur le terrain. Je me fous pour ma part de ne pas avoir toutes les équipes de tous les championnats, je pourrais tout aussi bien avoir des joueurs fictifs que cela me plairait, si le gameplay est à la hauteur. Ce qui est le cas de PES et de son ambiance unique.

Sasha Grey et l’alt-porn


L’alt porn, appelée aussi alt-pornaltpornalternaporn ou simplement alt, est une sous-culture qui relie la pornographie et les différents mouvements alternatifs comme le gothiquepunkrave.

L’Alt porn est apparue aux États-Unis dans les années 1990, elle est conçue sur un plan esthétique particulière car les modèles ont souvent des modifications corporelles comme des piercings ou des tatouages. Les films ou les photos peuvent être softcore (en) ou hardcore. Le mouvement Alt porn prend son essor avec la venue de sites Web comme GothicSluts.com et Raverporn.net (renommé plus tardEroticBPM.com). Parmi les icônes de l’alt-porn, on trouve le célèbre site SuicideGirls, des actrices telles que Tera WrayKimberly Kane, Belladonna ou Charlotte Stokely, déjà évoquée ici.

Je voudrais ici mentionner Sasha Grey, l’une des plus récentes alt-porn girl. Elle nait le 14 mars 1988 à SacramentoCalifornie, États-Unis où elle grandit au sein d’une famille américaine défavorisée. Alors qu’elle est encore très jeune, ses parents divorcent. Sa mère se remarie en 2000, année des 12 ans de Sasha.

Sasha Grey suit tout d’abord des cours d’art dramatique pour faire du théâtre, avant de s’installer à Los Angeles pour devenir actrice pornographique. La première scène qu’elle tourne est un gang-bang avec l’acteur Rocco Siffredi dans le film The Fashionistas 2.

Elle reconnait être bisexuelle et avoir pour modèle Belladonna, avec qui elle tourne dans Fetish Fanatic #4 et dans The Awakening of Sasha Grey réalisé par Belladonna. Elle tourne des films gonzo, pratiquant le sado-masochisme et la sodomie. Elle a aussi tourné beaucoup de scènes fétichistes (menottée, ayant un rapport sexuel dans des toilettes, etc.). Elle est célèbre pour ses performances lors des scènes de fellation et de gorge profonde, qui lui ont valu le AVN Award « Best Oral Sex Scene » (« meilleure fellation ») en 2008, pour le film Babysitters.

En 2008, elle est l’héroïne de Sasha Grey’s Anatomy, une parodie pornographique de la série américaine Grey’s Anatomy. Sasha Grey pose pour la marque American Apparel.

Selon « Penthouse Pet » du mois de juillet en 2007, elle a tourné 130 films en 2 ans. Elle fait partie de la jeune génération avec Pink Pussy et Paige Taylor. La légende dit qu’à 18 ans et deux jours, Sasha Grey a poussé la porte des studios pour se lancer dans le porno.

Comme les Inrocks l’écrivent :

Cette fille, avec ce corps presque fragile, blanc, ses yeux dramatiques, répondrait parfaitement au dessein de Ballard. Des gang bangs brutaux (allez voir ne serait-ce que l’extrait de Gang Bang volume 5, sorti en DVD chez Red Light et que YouPorn met à disposition sous l’intitulé “Sasha Grey Extreme Gang Bang”), quelques scènes surréalistes (dont une dans The Awakening of Sasha Grey, restée dans les annales, avec un type déguisé en ours en peluche, tout ça pour les productions féministes Belladonna, avec lesquelles elle se sent en affinité). Quelques scènes lesbiennes déterminées, pas mal de trucs interraciaux (I Like Black Cocks), pas mal de SM (Fetish Fanatic # 4, Sex Slaves 2, Nylon 5…), une parodie X de Seinfeld, des tonnes de séquences sans queue ni tête aussi, bref le tout-venant de l’industrie pornographique du moment, entre formatage gonzo et délire punk riot grrrl, mais chaque fois dépassé par l’extrême violence (passion, hystérie, fièvre : remplacez par ce que vous voudrez) dont elle fait preuve. Eclaboussante de beauté, en plus de cela.

En 2009, elle est à l’affiche de 3 films traditionnels non-pornographiques, dont The Girlfriend Experience de Steven Soderbergh. Vous pouvez également voir une interview dans laquelle elle parle d’eating sperm ici.

Le PlayStation Move n’est pas (seulement) un gadget inutile


Sony vient de sortir une killer feature, un peu l’équivalent matériel d’une killer application, en le contrôleur à détection de mouvement Move. Loin de la stratégie d’un Microsoft, qui lancera peu avant la fin de l’année un système d’interaction baptisé Kinect et qui s’appuie sur l’absence totale de manette, le Move reprend la philosophie de la Wii Mote, le contrôleur de Nintendo, et lui associe la caméra PlayStation Eye afin d’atteindre un degré de précision jamais atteint auparavant.

Le Move, avec son look de sex toy,  n’est pas qu’un gadget inutile ; Sony a de forte chances par ce nouveau produit de toucher un public différent qui, peut-être déjà équipé à la maison du lecteur Blu-Ray qu’est la PS3, va s’ouvrir à des jeux du type de la Wii.

Pour m’être essayé à Sports Champion, l’un des premiers jeux Move disponibles, je dois bien reconnaître, outre la précision redoutable du contrôleur, qui n’a pas grand-chose à voir avec celui de Nintendo, que parmi les épreuves présentées certaines sont parfaitement addictives (tennis de table, beach volley). Et donnent des courbatures non négligeables.

Je pense donc que le Move sera un succès lorsque des jeux à la hauteur de cette manette sortiront, ce qui sera inéluctablement le cas. Et qu’a contrario, le Kinect, réservé aux seuls casual gamers, se terminera dans une belle déconfiture.